Les sciences neuronales, une aide au leadership ? (1)

La plupart des outils managériaux de connaissance de soi-même (MBTI, DISC, Insight…) sont adossés  à la théorie psychanalytique de Jung. Le Structogram s’appuie sur la théorie du cerveau « tri-unique », développée par le médecin et neurobiologiste américain Paul D. MacLean, dans les années 60.

Triune brain
Ce dernier a ainsi montré que le cerveau humain est composé de trois zones qui se sont développées au fil de l’évolution. Ces « 3 cerveaux » remplissent des fonctions distinctes et interagissent, formant ainsi le   cerveau « tri-unique ».

Il se décompose comme suit :

–   Le cerveau reptilien (en vert) est le plus ancien de ces 3 cerveaux. Il gouverne nos instincts de survie et garde trace de nos expériences passées.

–    Le système limbique (en rouge) , est le lieu des émotions et de l’affirmation de soi.

–    Le neo-cortex (en bleu), est le siège de notre rationalité et de la projection de soi dans le futur.

Chaque cerveau induit donc un mode de comportement spécifique.

Nous utilisons tous nos 3 cerveaux mais avec avec un dosage différent d’une personne à l’autre. C’est cette pondération différenciée qui explique nos comportements et nos attitudes préférentielles par rapport au temps, à l’espace, à la relation avec les autres et à l’exercice du pouvoir.

Le Structogram peut aider les dirigeants à répondre aux questions suivantes : quel style managérial domine en moi?  Quels sont mes appuis ? A quels moments, l’emploi de mes forces peut devenir une faiblesse? 

Pour en savoir plus: ici

Olivier Basso et Yasmina Jaïdi

Une réflexion au sujet de « Les sciences neuronales, une aide au leadership ? (1) »

  1. Et si l’on est conscient que notre corps a besoin d’exercice pour nous servir au mieux, et répondre à nos besoins qu’en est-il pour le cerveau et sa plastique… à quand un programme d’entrainement pour explorer d’autres frontières que celles qui sont les nôtres aujourd’hui ?

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